Le mot médium pour animaux intrigue autant qu’il effraie. Il évoque souvent les esprits, la voyance, les cartes ou les séances de spiritisme. Pourtant, si l’on revient à sa vraie signification, un médium n’est rien d’autre qu’un intermédiaire entre deux mondes : celui du visible et de l’invisible.
Et dans ce sens, chaque personne qui communique avec un animal est bel et bien une médium pour animaux. Simplement, ce mot a été déformé, mal compris, et parfois utilisé à tort.
Alors aujourd’hui, remettons un peu de clarté là-dedans.
Que dit la définition du mot « médium » ?
Selon le dictionnaire Larousse, le mot médium vient du latin medium, qui signifie « intermédiaire ».
On y lit notamment :
1. Personne capable de percevoir, par des moyens apparemment surnaturels, les messages des esprits des défunts et de servir d’intermédiaire entre les vivants et les morts.
2. Personne douée de talents paranormaux.
Autrement dit, un médium est quelqu’un qui perçoit ce que les autres ne perçoivent pas par les cinq sens habituels. Il ressent, il capte, il traduit.
Le médium est un canal, un passeur d’informations subtiles.
Si on enlève toute la connotation mystique ou religieuse, cette définition décrit très bien ce qui se passe lors d’une communication animale : on reçoit des informations énergétiques, des émotions, des images ou des sensations venant de l’animal — et on les traduit pour son gardien.
Pourquoi le mot « médium » fait-il peur ?
Le mot médium porte toute une histoire. Il a souvent été associé à des pratiques de voyance, de prédiction ou de contact avec les morts. Les films et les émissions de télévision ont entretenu cette image spectaculaire, parfois inquiétante.
Dans l’imaginaire collectif, être médium, c’est « parler aux morts », « voir l’avenir » ou « faire tourner les tables ».
Et pourtant, la médiumnité n’a rien d’obligatoirement mystique ni inquiétant.
Elle désigne simplement une capacité à se relier au subtil.
Certains vont percevoir des défunts, d’autres des émotions, d’autres encore des vibrations de la nature ou des animaux.
Mais comme tout ce qui touche à l’invisible, cela dérange ou questionne.
Alors, beaucoup préfèrent employer d’autres termes : « intuitive », « communicatrice animalière », « énergéticienne »… pour éviter de se heurter à des préjugés.
Et c’est bien dommage, car au fond, le mot médium parle justement de ce lien invisible qu’on tisse avec le vivant.
La communication animale, une forme de médiumnité naturelle
Communiquer avec un animal, c’est entrer dans un espace énergétique commun.
Ce n’est pas une conversation au sens humain du terme, mais une connexion d’âme à âme.
Lorsqu’on se relie à un animal, on peut recevoir :
des émotions (joie, peur, douleur, apaisement) ;
des images (un lieu, une couleur, un souvenir partagé) ;
des sensations physiques (une tension dans le corps, un frisson, une chaleur) ;
parfois même des phrases ou des mots simples, traduits à travers notre propre sensibilité.
Le rôle de la communicatrice animalière — ou du médium pour animaux —, c’est de traduire ce langage énergétique en mots compréhensibles pour le gardien.
Elle devient l’intermédiaire entre deux mondes : celui du langage humain et celui du ressenti animal.
En réalité, être médium pour animaux, c’est pratiquer la communication animale d’une manière intuitive et énergétique, une forme de médiumnité appliquée au vivant. C’est la même ouverture, la même réceptivité, mais dirigée vers la conscience d’un être encore bien présent dans son corps.
Tout le monde peut développer cette faculté
On croit souvent que la médiumnité est un don réservé à quelques élus.
Mais en réalité, c’est une capacité naturelle que nous avons tous.
Simplement, certains l’écoutent, d’autres la taisent.
Les enfants, par exemple, ressentent souvent spontanément les émotions des animaux. Ils perçoivent quand un chat est triste, quand un chien a peur ou quand un cheval veut être seul.
Puis, en grandissant, le mental prend le dessus, la logique s’impose… et cette perception se met en veille.
C’est exactement pour cela que j’ai créé l’atelier « Développer son intuition » : pour aider à rouvrir cette porte.
Pour que chacun puisse se reconnecter à cette part sensible et subtile de lui-même, sans forcément vouloir « faire de la médiumnité », mais simplement redevenir à l’écoute du vivant.
Parce que oui, être médium pour animaux, ce n’est pas prédire leur avenir ni faire parler les morts.
C’est avant tout écouter l’âme d’un être vivant et lui offrir la possibilité d’être entendu.
Conclusion : et si on réconciliait les mots ?
Le mot médium a été abîmé par le temps, mais sa signification première reste belle.
C’est celle de l’intermédiaire, du passeur, du lien entre les mondes.
Et c’est exactement ce que fait une communicatrice animalière.
Alors oui, je suis médium pour animaux — mais pas dans le sens spectaculaire du terme.
Je suis un canal entre le visible et l’invisible, entre l’animal et son gardien, traduisant les émotions et les messages du cœur.
Finalement, être médium pour animaux, c’est simplement avoir choisi d’écouter autrement.