Quand nos mots révèlent nos maux
On l’emploie sans même y penser :
« Tu es trop belle. »
« C’était trop bon. »
« Je t’aime trop. »
Dans notre intention, c’est affectueux, spontané, chaleureux. Mais si l’on s’arrête un instant, ce petit mot trop ne veut pas dire ce que nous croyons… et il en dit souvent plus sur nos blessures intérieures que sur nos véritables sentiments.
« Trop » : un mot qui déborde
Par nature, trop signifie un excès. On l’utilise pour marquer une limite dépassée :
trop chaud,
trop salé,
trop tard.
Autrement dit : ce n’est pas juste, c’est déséquilibré.
Alors, quand nous disons « tu es trop belle » ou « je t’aime trop », nous envoyons un compliment… mais qui contient en filigrane cette nuance d’excès ou d’instabilité. Comme si c’était « trop pour être vrai », « trop pour durer » ou « trop pour moi ».
Comment le cœur reçoit ces mots
Prenons trois exemples concrets :
« Tu es trop belle » → sonne comme une exagération.
« Ton dîner était trop bon » → laisse un doute, comme si ce n’était pas normal qu’il soit aussi bon.
« Je t’aime trop » → peut résonner comme un amour débordant, presque lourd à porter.
Comparez avec :
« Tu es très belle. »
« Ton dîner était vraiment bon. »
« Je t’aime tellement. »
Ces mots-là sont clairs, stables. Ils nourrissent le cœur au lieu de l’agiter. Ils posent une vibration de justesse.
Derrière les mots : les peurs inconscientes
Si le mot trop est devenu un tic de langage, ce n’est pas un hasard. Nos mots reflètent nos insécurités profondes :
« Je t’aime trop » peut trahir la peur de perdre.
« Tu es trop belle » peut cacher l’idée : « trop belle pour moi ».
« C’était trop bon » peut révéler une difficulté à simplement recevoir.
Même si nous n’en avons pas conscience, le cœur enregistre ces nuances. Et elles façonnent nos relations.
Exercice pratique : Remplacez vos « trop »
Pendant une journée, écoutez-vous parler.
Chaque fois que vous utilisez le mot trop (« c’était trop bien », « je suis trop fatigué·e », « tu es trop chou »…), notez-le ou relevez-le mentalement.
Ensuite, reformulez immédiatement en changeant trop par un mot plus juste :
« C’était vraiment bien. »
« Je suis très fatigué·e. »
« Tu es tellement chou. »
Observez ce que ça change dans votre ressenti intérieur… et dans la réaction de la personne en face.
Pour aller plus loin : le soin collectif Guérison du cœur
C’est exactement ce que propose le soin collectif Guérison du cœur.
Du 5 au 19 septembre, quinze séances vibratoires agissent chaque soir à distance sur les blessures émotionnelles, physiques, mentales et spirituelles. Elles aident à libérer les mémoires enfouies, à apaiser le cœur et à transformer ces empreintes inconscientes qui s’expriment parfois jusque dans notre langage.
Ce soin est une invitation à :
déposer les peurs cachées derrière les mots,
alléger le cœur de ce qui le pèse,
retrouver une manière d’aimer et de s’exprimer simple, stable et vraie.
👉 Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 4 septembre.
Et si c’était le moment de libérer votre cœur de ce qui est « trop », pour retrouver la justesse de l’amour vrai ?
Et si vous préférez un accompagnement individuel, plus intime et personnalisé, je vous recommande le Soin de l’âme, qui travaille en profondeur sur vos besoins propres.